Genèse d’un projet e-commerce

L’objectif de cette partie Blog du site Facilitateur Numérique Montpellier est de vous faire vivre une expérience : la naissance d’un site e-commerce.

En effet, j’ai décidé de renouveler l’expérience de la création et de la réalisation d’un projet e-commerce.

Je vais relater les étapes de la naissance de ce nouveau projet e-commerce en essayant de le rendre participatif et interactif. J’essaierai de fédérer une communauté au fur et à mesure pour m’aider à prendre les bonnes décisions ou carrément les soumettre à vote.

Mais avant toute chose, on peut se poser la question :

Pourquoi un nouveau projet e-commerce ?

Avant de parler de l’avenir, il est toujours bon de se pencher sur ce que l’on a fait.

Voilà plus de 15 ans maintenant que l’aventure Midi-Vin a été lancée : la première commande date du mois de février 2008. Le projet était dans un coin de ma tête lors de la création de ma société Easy-IT au mois de janvier 2006.

Mais l’e-commerce en 2006 ce n’est déjà plus le début de l’aventure (les pionniers du e-commerce sont déjà conséquents) mais c’est tout de même un peu rocambolesque.

L’e-commerce en 2006

Pour preuve, voici quelques images prises de sites web en 2006 dans la Wayback Machine :

Amazon

Projet e-commerce Amazon en 2006

Alapage

Projet e-commerce Alapage en 2006

FNAC

Projet e-commerce FNAC en 2006

Le portail / moteur de recherche qui cartonnait en 2005-2006 s’appelait :

LYCOS

Projet e-commerce Portail LYCOS en 2006

Voici dans cet article de Generation-NT le résumé de l’année 2005 sur l’e-commerce : 7 milliards d’euros réalisés en 2005 après 4,8 milliards d’euros en 2004. Nous en sommes à 45 milliards d’euros en 2012. Et nous avons presque atteint les 160 milliards d’euros en 2023.

Les noms connus de l’e-commerce français en 2005 : 

  • Fnac,
  • Alapage,
  • Vente-privee.com,
  • Rue du Commerce,
  • La Redoute,
  • Houra,
  • AuchanDirect,
  • Ooshop.

Certains sont encore là, d’autres ont déjà disparu.

Le projet Midi-Vin : mon 1er projet e-commerce

Au démarrage du projet Midi-Vin, l’état d’esprit était le suivant : on fait et puis on verra comment cela se passe.

Ma réflexion en marketing digital était loin d’être aboutie : je suis de formation informatique et donc le projet informatique primait sur tous les autres aspects d’un projet e-commerce. J’ai été abreuvé par la lecture du maître de l’usabilité (Jakob Nielsen), par une année de blogging intense (de 2004 à 2005 avec comme lecture  : Seth Godin, les tribulations Loic Le Meur avec Typepad, Vinvin avant qu’il ne passe à la télé (Blogs à la manière de …)), des cours de e-marketing (IAE Montpellier et surtout Anne-Sophie Cases et Gilles N’Goala), des heures à lire sur le Web des sommes d’information.

Et puis l’amour des vins de ma région Languedoc Roussillon m’a poussé à rendre existant le projet Midi-Vin. Une relation dans le monde du vin, des opportunités professionnelles et en février 2008, la première commande était passée sur le site Midi-Vin.

Première erreur grossière que j’ai faite : les frais de port progressifs.

Pendant la première années, plus vous commandiez, plus vous payez cher le transport.

Un vrai boulet marketing ! Le changement s’est effectué en septembre 2010 (mise en place des 3 forfaits) et l’effet a été immédiat. Dès lors le site a connu une croissance régulière.

Stats Visites Midi-Vin

Il était temps de passer à la V2 de Midi-Vin mais cela demandait des fonds propres à engager que je ne possédais pas.

Alors Midi-Vin a été revendu en 2015 à un gros caviste de la région de Montpellier et a poursuivi sa route jusqu’en 2019.

Le produit (vin) est un produit difficile pour de multiples raisons : son poids, produit vivant (malheureusement parfois on a de mauvaises surprises en ouvrant une bouteille), les expéditions complexes selon les saisons,  l’affect mis par les clients (certains, pas tous) sur un millésime, les livraisons (la logistique est la plaie du e-commerce).

Plein de petites choses qui rendent l’e-commerce du vin complexe et difficilement rentable. Jetez un oeil sur les résultats des sociétés qui sont des pure players du e-commerce du vin : très peu sont des affaires rentables à l’exception de Vinatis.

Le prochain article portera sur l’étude de marché, étape incontournable pour la création de tout projet d’entreprise.

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